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Depuis un certain temps déjà, différentes personnes rattachées à la firme Redmond comme Brad Smith, directeur juridique, ou Steve Ballmer, ramènent sur la table que Linux, ou la communauté Open Source, violerait plus de 230 brevets détenus par Microsoft.
C?est d'ailleurs en partie depuis la signature du contrat d'intéropébilité entre l'éditeur de Windows et Novell que la firme formule des menaces à peine voilées à répétition à l'égard de la communauté open source, qu'il accuse sans ciller de piétiner sa propriété intellectuelle.
Il y a trois jours, Microsoft a donné quelques précisions :
L'éditeur ne donne toujours pas la liste des violations de brevets prétendument constatées, mais précise par l'intermédiaire de Brad Smith que celles-ci seraient au nombre de 235 ! Selon l'avocat, le noyau de Linux enfreindrait 42 brevets déposés par Microsoft, alors que l'interface utilisateur et les différents éléments graphiques violeraient 65 brevets supplémentaires. La suite bureautique libre et gratuite OpenOffice.org empièterait quant à elle sur 45 éléments de la propriété intellectuelle de la firme de Redmond, contre 15 pour certains clients email libres. Enfin, diverses applications open source violeraient 68 brevets supplémentaires.
Seulement, la communauté linuxienne lui a déjà répondu à plusieurs reprises : « Montrez-nous les preuves ! ».
Un site internet sous forme de lettre adressée à Redmond a été mis en place, un ultimatum à la date du 1Er mai y avait été déposé : « Si vous ou Microsoft n'êtes pas en mesure de répondre à notre requête à cette date, tous ceux qui sont d'accord avec nous estimeront que vos menaces et vos réclamations sont vides de sens et diffamatoires. Et toute personne qui prête attention au marché du logiciel devrait faire de même ».
Cette date dépassée, Microsoft continue à accuser et le Libre continue de demander la liste des brevets, des grandes figures d'Unix s'y sont mis aussi, récemment Linus Torvalds s'est exprimé : « Pouvez-vous fournir une liste de ces brevets ? Sans cela, ce n'est que de l'intimidation basée sur du vent ».
Mais la société reste muette dans l'autre camp? est-ce une préparation à une véritable poursuite ? Ou Microsoft ne cherche-t-il qu'à tenter une intimidation ? Dans le deuxième cas son opération serait un véritable échec, la Linux Fondation a d'ailleurs déjà précisé que quelle que soit la réaction de la firme Redmond, ses utilisateurs n'auraient rien à craindre.
Alors Microsoft ? Vous avez avalé votre langue ? ;)
Sources : clubic, informaticien.be, IDN