C'est en effet la décision qu'un juge a rendu il y a de cela quelques temps, et qui si jusqu'à maintenant ne s'appliquait qu'un à un niveau régional, a été appliquée à tout le pays récemment.

Ce juge a en effet rendu compte que Counter-Strike et EverQuest sont des jeux dangereux, qui mettent en péril la santé de celui qui s'y adonne, et favorisent l'émergence de troubles de l'ordre public. En résumé, Everquest et Counter Strike sont comme la cocaïne, faut plus en vendre.

C'est en gros le raisonnement qui pousse maintenant le Brésil à interdire de manière nationale la vente des deux jeux vidéos précédemment cités. Notons que cette interdiction de vente dans les bureaux Brésiliens devraient également concerner les sites de vente en ligne - cela aurait été trop facile -.

Un évènement déclencheur

D'après certaines sources et joueurs, du moins pour Counter Strike, une "map" ou "carte", créée par des amateurs et qui aurait eu un certain succès, pourrait être en partie à l'origine de cette foudre soudaine du juge brésilien.



Alors que le célèbre FPS propose traditionnellement un combat entre la bande des Terroristes (T) et celle des Anti-terroristes (CT), la map CS_RIO présenterait, dans un environnement semblable aux favelas de Rio de Janeiro, une bande de trafiquants de drogue opposés aux forces de polices. Pour Carlos Alberto Simoes, Counter-Strike encouragerait ainsi la subversion et deviendrait de fait une menace contre la sécurité publique.

Everquest tue, nuit à votre entourage, provoque le cancer...

Pour Everquest cependant, il semblerait que le seul statut de MMORPG lui aurait valu cette interdiction de vente. En effet comme la plupart des jeux de rôles en ligne massivement multijoueurs, Everquest propose un univers d'heroic fantasy dans lequel on incarne un personnage que l'on peut faire évoluer et entrer en intéraction avec les autres joueurs. Pouvant provoquer une dépendance (tout comme la lecture ?) le jugue aurait cru bon, pour protéger la santé publique, d'interdir ce jeu.

Une fois de plus

Une fois de plus on assiste à une stigmatisation des jeux vidéos alors que les communauté d'internautes réagissants aux décisions, qui comportent aussi bien des jeunes que des personnes plus agées, ainsi que des joueurs occasionnels au même titre que des joueurs "constants", dénoncent un "grand n'importe quoi" et rend les relations avec le jeu vidéo ludique encore plus tendues.

Cependant nous ferons remarquer que Counter Strike, qui a quand même l'avantage de ne pas paraître follement réel à côté de certains autres jeux tels Call Of Dutty 4 ou encore ManHunt n'ont pour leur part pas été censurés....