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Alors qu'il avait déjà été condamné en décembre dernier pour rendre gratuits les frais de port des achats de livres sans minimum d'achat sur sa plateforme, Amazon réaffirme qu'il n'a en aucun cas l'intention de se plier aux exigences du SLF (Syndicat de la librairie française).
Pour rappel, Amazon milite en ce moment pour continuer à proposer sur sa plateforme de vente de livres en ligne, des frais de ports gratuits, alors que le SLF qui a déjà réussi à le faire condamner lui, deux fois son collègue Alapage et qui est actuellement en cours de cassation avec France Telecom, lui a adressé l'exigence claire et précise qu'il cesse cette pratique immédiatement.
Alors que d'autres sites comme la FNAC ou encore Chapitre.com n'ont pas encore été poursuivis en justice par le SLF (pour le cas de FNAC, après avoir été contactés par le SLF, ceux-ci auraient répondu qu'ils "supprimeraient cette pratique"), le syndicat français et Amazon continuent de se livrer un bras de fer géant en echaînant action en justice sur action en justice.
Cependant, le SLF semblant avoir la loi en partie de son côté, Amazon a décidé de faire intervenir l'opinion publique. En effet le site a lancé une gigantesque pétition. Le but serait d'après le PDG de la société américaine de « faire entendre [leur] voix dans ce combat pour la livraison gratuite ».
C'est donc en envoyant un mail à la totalité de ses clients (nous vous laissons imaginer le nombre de lecteurs potentiels de cette annonce) que Amazon a lancé une pétition. Cependant, l'idée de cette pétition « vient de nos clients, qui nous l'ont suggéré après ce premier e-mail » explique Amazon.
Même si une pétition n'est pas une pièce juridique, Amazon veut faire pression sur les libraires français, estimant que la France est un "cas unique" où il serait illégal d'offrir la livraison sans condition. Amazon considère qu'il n'est en aucun cas en infraction avec la loi française sur le prix du livre (loi Lang) dont le SLF se sert pour le mettre en ce péril.
Appelés à débattre sur un forum dédié, les clients et autres internautes auraient déjà été 120 000 à signer cette pétition électronique, il y a deux jours, afin de soutenir leur site qui préfère payer 1000 € d'amende par jour plutôt que de faire payer la livraison de ses produits littéraires et qui considère que « Les poursuites de ce syndicat ne sont ni plus ni moins qu'une tentative cynique d'éliminer la concurrence d'Amazon.fr. »